Standard : les comptes du club ont été temporairement gelés !
Cela fait suite à une action en justice remportée par l’ancien CEO, Alexandre Grosjean.
- Publié le 20-02-2024 à 15h53
- Mis à jour le 21-02-2024 à 09h40
Alors que la situation sportive est tout, sauf glorieuse, le bilan comptable du Standard a également de quoi effrayer les supporters rouches à l’heure où les révélations se succèdent sur la santé financière de la société américaine propriétaire du Standard, 777 Partners. Ce mardi, nos confrères de la RTBF révèlent que les comptes du Matricule 16 ont été gelés. La cause ? Un conflit qui oppose le Standard à son ancien directeur général, Alexandre Grosjean. Pour rappel, ce dernier avait été licencié par Bruno Venanzi en février 2022, soit quelques semaines à peine avant l’officialisation du rachat du club par les Américains de 777 Partners.
Le Standard a fait appel du jugement, huit jours de retard dans les salaires
Le contrat de l’ancien CEO, négocié avec Bruno Venanzi, stipulait qu’en cas de revente du club, son préavis passait de six à 24 mois. Estimant être dans son droit, Alexandre Grosjean avait attaqué le club en justice afin de recevoir son dû. Il y a peu, la justice a tranché en la faveur de l’ancien directeur général. Des négociations ont eu lieu avec le Standard pour un échelonnement des paiements et un accord avait été trouvé mais au moment de le sceller (signer) 777 Partners et le Standard ont fait machine arrière décidant ainsi de faire appel du jugement.
Si la société 777 Partners n'avait pas fait appel (appel suspensif d'après le club) elle n'aurait plus pu se retourner vers Bruno Venanzi pour lui réclamer l'argent dû à Alexandre Grosjean. Un montant que 777 Partners compte bien déduire de la deuxième tranche du rachat du club, au même titre que ceux des autres contentieux touchant l'ancien président du Standard, qui doit intervenir le 20 avril prochain.
Confronté au mutisme du club principautaire, son ancien CEO a fait valoir ses droits via un huissier qui a ainsi fait geler les comptes du Matricule 16 comme la procédure le permet. En acceptant de mettre l’argent dû à son ancien CEO sur un compte tiers jusqu’à la fin de l’appel, le Standard a ainsi fait lever le gèle de ses comptes.
Mais ce blocage temporaire a eu pour conséquence que les salaires du mois de janvier ont été payés avec huit jours de retard. À Sclessin, on estime que ce contretemps ne devrait pas aboutir sur une éventuelle sanction dans le cadre du contrôle mensuel des licences. Enfin, dans le courant du mois de mars, le Standard devra débourser une importante somme puisqu’il s’agira de la période de payement des primes de fidélité des joueurs.